Ce que je lis - 3096 jours

Et non toujours pas de fête des Lumières en vue...C'est qu'elle commence à vous gonfler la petite blonde :D
  • La photo

3096 jours - Natascha Kampusch
  • Le speech à l'arrière du livre :
«Je me sens désormais assez forte pour raconter toute l'histoire de mon enlèvement.» 
Natascha Kampusch

Natascha Kampusch a vécu le pire : le 2 mars 1998, à l'âge de dix ans, elle est enlevée sur le chemin de l'école. Pendant 3096 jours, huit ans et demi, son bourreau, Wolfgang Priklopil, la garde prisonnière dans une cave d'environ cinq mètres carrés, près de Vienne.

En août 2006, elle parvient à s'enfuir par ses propres moyens. Priklopil se suicide le jour même. Dans ce récit bouleversant, Natascha Kampusch révèle les circonstances de son enlèvement, le quotidien de sa captivité, sa terrible relation avec son ravisseur et la façon dont elle a réussi à survivre à cet enfer.

Le témoignage unique d'une traversée de l'inimaginable par une jeune femme qui ne s'est jamais laissé briser.

  • Pourquoi je l'ai choisi
J'ai mis bien longtemps à me décider à lire ce livre (surtout en sachant que j'allais vous en parler). Je me suis poser plein de questions, demandé si c'était décent ou si c'était uniquement du voyeurisme, si ca n'allait pas être dur, ...
Il est sorti il y a plus d'un an et depuis au moins tout ce temps j'hésite en passant devant.

Et puis je me suis dit que si elle l'avait écrit c'était bien pour que les gens le lisent. Je me suis donc lancée, j'avais envie de quelque chose de "sérieux" pour cette lecture

  • Un extrait
"Cette société a besoin de criminels comme Wolfgang Priklopil, pour donner un visage au Mal qui l'habite et le tenir à distance. Elle a besoin de ces images de caves transformées en cachots, pour ne pas avoir à regarder dans toutes ces maisons où la violence montre sa face lisse et bourgeoise. Elle a besoin de victimes de cas spectaculaires comme le mien pour se décharger de la responsabilité des crimes quotidiens commis sur des victimes anonymes que l'on n'aide pas - même si elles réclament de l'aide."


  • Comment j'ai "ressenti" le livre
Une force émane de cette jeune fille. Bien sur dans ces quelques 300 pages on ne s'imagine pas 1/4 de l'horreur qu'elle a pu vivre, mais elle raconte son calvaire, sans en faire trop, en tentant de ne pas faire que l'on s'apitoie sur son sort, mais plutôt qu'on la sente forte et prête à prendre un nouveau départ.
 
Elle casse en bloc aussi les images ou réactions que nous avons. Quand j'avais entendu la nouvelle j'avais eu le même réflexe que beaucoup, me disant que que c'était étrange qu'elle soit triste de la mort de son ravisseur, ou d'autres choses du même acabi.
 
Elle explique fermement son point de vue sur ces réactions que chacun d'entre nous s'est permis de "juger" ou du moins commenter en son for intérieur.
 

  • Prochaine lecture
Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates - Mary Ann Shaffer & Annie Barrows
et le guide de voyage de mes prochaines vacances !
(à moins que ma réservation arrive plus tôt que prévu)

1 commentaire:

  1. Voila voila voila. C'est exactement le genre de livre qui me plonge dans un abîme de perplexité. Je suis tiraillée entre deux sentiments contraire: est ce que le lire est du pur voyeurisme ou pas ? Est ce que l'auteur veut juste faire du fric avec son expérience ou essaie au contraire d'exorciser tout ça en écrivant ? Ou est ce qu'il a exorcisé en écrivant et qu'il a décidé d'en faire du fric ?

    Ce genre de livre me laissera insatisfaite, que je le lise ou non. Si je ne le lis pas, je me demande si je n'aurais pas du. Si je le lis, j'en sortirai vaguement écœurée, ayant l'impression de m'être servie du calvaire de quelqu'un pour passer mon temps.

    Je ne sais toujours pas si je le lirai ou pas. Je vais continuer de mûrir mon avis.

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