Ce que je lis - Nouvelles de Saint Pétersbourg

Le blog prend bien du retard...2 livres (et avant ce week end il y en aura certainement un troisième), un voyage à Saint Pétersbourg, une séance photo très productive avec ma petite soeur, tout cela reste en attente !

Je commence par reprendre du service par un livre, qui fait quasiment parti du voyage à Saint Pétersbourg

  • La photo


Une fois de plus pas le livre sous la main, donc pas de photo

Nouvelles de Saint Petersbourg, Nikolai Gogol

  • le speech à l'arrière du livre :
Gogol n'a jamais conçu les « nouvelles de Pétersbourg » comme un projet global qu'il aurait réalisé chapitre après chapitre. Le titre, d'ailleurs, n'a été inventé qu'après sa mort, par des édi- teurs. Saint-Pétersbourg n'est pas pour lui l'objet d'une étude systématique, 1411 mais l'occasion de voyages fantastiques, au sens le plus large du terme. C'est la ville des rencontres inopinées. Chacun peut y tomber sur des voleurs (Le Manteau), sur un tableau énigmatique (Le Portrait), sur deux chiens qui parlent (Journal d'un fou), ou encore... sur son propre nez, déguisé en conseiller d'État (Le Nez). De même que les héros de La Perspective Nevski suivent chacun une inconnue qui passe, de même Gogol s'empare d'une idée et se laisse mener par elle, dans le labyrinthe des surprises cocasses, des déceptions, des épouvantes, de la folie, de la damnation. Traduire Gogol est un bonheur et une difficile épreuve. Car il s'agit d'un écrivain qui joue de tous les styles, depuis la banale grandiloquence jusqu'au débraillé chaotique, multipliant les surprises et les inventions, suggérant des intonations ronflantes ou sarcastiques. Comédien né, merveilleux lecteur à haute voix, Gogol laisse les mots imaginer. Il devine en eux d'infinis secrets, et s'abandonne à leur pouvoir. On l'a dit « réaliste ». Mais le réalisme n'est qu'un aspect de cette oeuvre hyperbolique, traversée de nostalgies et de terreurs inexplicables, empreinte d'une bouleversante bouffonnerie. Curieuse coïncidence : Gogol est né la même année qu'Edgar Poe et partage sans le savoir son goût pour un mot magique : « arabesque ».

Et le speech de la partie qui m'intéressait : "La Perspective Nevski"

Un jour qu'ils se promènent sur l'artère principale de Saint-Pétersbourg, la Perspective Nevski, deux hommes vont voir leurs destins bouleversés. Piskarov, peintre de son état, aperçoit une jeune femme dont il s'éprend. Il ignore tout d'elle mais imagine ses qualités. Elle devient son idéal.
Un jour il décide de la suivre. Quelle n'est pas sa désillusion quand il réalise qu'elle est une prostituée. Depuis cette amère découverte, Piskarov s'enivre de paradis artificiels, de fantasmes où il retrouve une femme idéalisée.
Un jour, le jeune peintre décide de la demander en mariage. Mais il est éconduit, pire il est ridiculisé.
Une semaine plus tard, Piskarov est retrouvé mort, la gorge tranchée, dans son appartement.

De son coté, Pirogov a suivi la femme d'un dénommé Schiller. En l'absence de son époux, la femme rencontre Pirogov qui lui apprend à danser. Mais un jour le mari les surprend. Il saisit Pirogov et le frappe. Plus tard Pirogov hésite un instant à se venger mais renonce... Il préfère se consoler en mangeant des pâtisseries.

Le narrateur conclut : il s'interroge sur l'étrangeté du destin et sur les faux semblants...

  • Pourquoi je l'ai choisi
Il paraitrait qu'en lisant la nouvelle (qui fait partie du livre) s'appelant la Perspective Nevski on ne se promène plus de la même façon sur cette rue (la perspective Nevsky est la plus grande avenue de Saint Pétersbourg)
Je suis donc allée chercher ce livre dans un tout petit coin d'une étagère reculée de la Fnac...Et c'est le livre le moins cher que j'ai acheté depuis longtemps !!!
  • Comment j'ai "ressenti" le livre
Alors déjà au collège et au lycée je pouvais dévorer des dizaines de livres mais être totalement ennuyée et inintéressée par les grands classiques...
La surprise n'est donc pas pour moi de taille quand j'ai vu que je me suis ennuyée...A tel point que le livre reste encore aujourd'hui inachevé (mais la nouvelle que je voulais lire je l'ai lu et en effet j'ai découvert des lieux à Saint Pétersbourg qui en faisait partie)

Je me demande d'ailleurs pourquoi dans les classiques, il y a toujours un éditeur (ou une personne qui fait la préface) qui cherche à détailler et à comprendre chaque mot écrit par l'auteur...
Les petits numéros renvoyant en bas de la page avec écrit : "L'auteur emploie dans les 15 dernières lignes l'adjectif laid, serait ce parce qu'il est obsédé par son physique ingrat ?" me font péter les plombs !

Bon je ne vais pas épiloguer, si vous aimez les classiques, celui ci est, parait il, très bien, sinon, si vous n'allez pas à Saint Pétersbourg, il n'y a pour moi pas vraiment d'intérêt à le lire...

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